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Jusqu'où ça ira

by FAVO

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1.
Science svp L’histoire commence il y a 4,6 milliards d’années Dans un système solaire, on reprend le système scolaire Une planète nommée Terre naît, dans une atmosphère ternie Beaucoup de CO2, peu d’oxygène, pas de vie Pas encore en tout cas car 2 milliards d’années plus tard Arrivent les premières bactéries Et les algues qui, grâce à la photosynthèse Renvoient l’oxygène dans l’atmosphère, C’est à la base de notre thèse Il y a environ 1 milliard d’années Arrivent les premières reproductions sexuées Les océans se peuplent, les poissons sont les patrons Genre gros macros, au volant de gros « Merco » Mais certains mutent et ce n’est pas un mythe Un fou a eu des pattes et est sorti à l’air libre Donc y’avait des plantes, des insectes et des amphibiens Des forêts, puis certains se sont mis à voler, tout se passait bien L’ère primaire a pris fin, une retraite bien méritée Il y a 245 millions d’années Mais voici l’heure de la première démesure, les dinosaures Foulent le monde, le dominent et règnent sur Le règne animal, quelques mammifères luttent Mais le T-Rex n’a d’égal pourtant le crétacé chute L’affaire s’est tassée mais on ne sait pas comment Ces grosses brutes se sont effacées Bref il y a 65 millions d’années, ère tertiaire Les primates sortent le bout de leur nez, L’air trop fier, des espèces se mettent à se lever Voient leur cortex augmenter, 1,8 millions d’années Ere quaternaire, OK, j’accélère L’homo sapiens possède le feu, taille des pierres Tue grâce aux armes, dessine ce qui le charme Maîtrise le métal, exprime son pouvoir La possession devient une obsession C’est comme ça que sont nées les grandes civilisations Il y a 3000 ans, on est dans l’antiquité Il y a 2000 ans JC naît, là commencent les hostilités Le vieux continent connaît les croisades Croise des ethnies ignorantes et fait des ravages Asservissent tous les peuples considérés comme sauvages Explorent la savane se confrontent à la religion musulmane Les monothéistes, égoïstes Persécutent les juifs cherchant leur terre promise On soupçonne un peu de promiscuité les villes apparaissent Et les gens se dressent contre des trônes discutés Conflit de pouvoir, les tournants de l’histoire Sont dessinés sur des bruits de couloirs, sur des débris de victoire Sur l’insalubrité de la modernité, On passe du Moyen Age A l’augmentation de la moyenne d’âge Certains décident de conquérir la mer, de piller la terre Sans amertume pour les thunes tuent L’Amérique est découverte c’est l’effervescence 1492 Colomb exprime la renaissance On aime les gros blancs, les gros banquets Les rois et les reines qui se font remarquer Mais le peuple se soulève et crée la DDHC C’est la révolution, la révolte comme seule solution Les rôles redistribués, la démocratie refait surface Mais l’homme est libre et finit par en perdre la face Guerre mondiale et explosion nucléaire Rime avec tribu triviale et conquête de l’univers C’est l’homme ca, c’est comme ça Il a besoin d’exploiter pour s’exalter Peut être que dans quelques décennies, on aura tout décimé, Quand on sera sénile et hanté de regret Alors laissez-moi-vous dire une chose, Je crois qu’on est fort parce qu’on est Qu’on aime crier quand on naît Parce que la vie c’est des rencontres et c’est ce qu’on est Alors on va essayer de se respecter Maintenant qu’on se connaît
2.
Bienvenue Bienvenue dans la grande folie de l’homme Bienvenue dans un monde où tout se décide dans l’ombre Bienvenue dans la réalité où pour de l’or noir Les fusils sortent des armoires Bienvenue dans une sphère d’intérêts, où on retrouve les serfs Sous le sceptre d’actionnaires près de leurs intérêts Prêts à les enterrer, licencier C’est la seule réduction de coûts qu’il sache avancer Avancez et bienvenue, faites preuve de concentration Ca sent le gaz en Ossétie, la Russie mène l’action Imaginez ! On laisse 3 semaines à une armée pour se replier 3 semaines de guerre autorisée, mais où est l’humanité ? Bienvenue, merci mille fois d’avoir voté Merci mille fois d’avoir laissé les clés à la souveraineté Merci, de vivre et de vous taire Les patrons ont besoin de pions et les pions ont besoins de plaire Poussé par le profit, le bon sens s’atrophie Les conflits se banalisent, analyse les gros titres Le monde crie, le monde prie mais l’homme écrit le bon prix Et se méprise, maîtrise un peuple en crise Bienvenue dans ce bloc opératoire Où le trafic d’organe opère sur la toile 10000 Dollars pour un rein, l’échappatoire provisoire pour cet homme qui veut sortir un temps de l’aléatoire Ouvrez grand vos oreilles Des célibataires achètent à l’Est une femme pour leur chaumière Il est temps que cela cesse Se des enfants pauvres se prostituent, C’est qu’il existe encore dans l’ombre des pervers L’homme spécule sur la vie, confiant de son pécule Il l’a méprise, fait tourner son rouleau de PQ S’y assis dessus pour quelque écu Actionne la chasse en cas de bévue Mais où va-ton Nos consciences croupissent sous le perron Une folie noire s’est emparée des hommes Faites que ces coups de crayon résonnent En un puissant écho dans leurs sonotones Au nom du pouvoir d’achat, on a fait d’un atelier la Chine Transformé un tiers de la planète en usine On a fait de la chimie, des expériences horribles Le résultat du rendement, ça s’appelle la mélamine A coté de ça, le gouvernement et les grandes firmes s’impliquent Soignent la vitrine des Jeux Olympiques La culture est devenue une juteuse marchandise Juste une part de marché, c’est ce que les marchands disent Et puisqu’ils parlent de marché, finiront-ils par m’acheter Quoi faire à part marcher, devront-ils m'harnacher Moi j’en ai marre de gâcher, marre de patauger Dans la grande marre aux connards, marre d’y être associé Je ne suis pas asocial mais bel et bien soucieux De voir les valeurs sociales s’effondrer sous nos yeux Dans les révolutions, y’a des acteurs Si tu rêves de solutions cherche les facteurs Poussé par le profit, le bon sens s’atrophie Les conflits se banalisent, analyse les gros titres Le monde crie, le monde prie mais l’homme écrit le bon prix Et se méprise, maîtrise un peuple en crise
3.
Tous des liens Issu de sommes d’influences, chacun se construit Sur des bases instruites par des hommes d’influence Se définit dans un style entre le baggy ou le slim Costard ou le jean, le costela ou les tims Associe à ça des modes de vie et ceux qui n’ont pas compris Que l’esprit n’a pas de prix se démode vite L’habit a des codes à l’école de la vie Et tu ne le décodes pas dans les magasins ou les magazines Et si les sapes sont le reflet de ton cœur J’espère que leurs marques ne te valorisent pas en tant que consommateurs Car on est tous griffés, cachés derrière nos miroirs Fiers que ça coûte cher et vantards que ce soit rare Comme si l’estime dépendait de quelque bout de tissu Certain regardent comment t’es vêtu pour en déduire ton vécu Et si je véhicule ce genre de message sur le beat C’est que je vois trop de victimes dans les rues de ma ville Tous des liens, tous uniques Tous terriens, tous unis Regarde ton voisin pour comprendre le prochain Tous des liens, tous uniques Tous terriens, tous unis Estimez-vous, exprimez-vous Tous des liens, tous uniques Tous terriens, tous unis On dit respect quand tout le reste se paie Tous des liens, tous uniques Tous terriens, tous unis Tous des liens Société de paraître où ceux qui sont exclus, Tuent le temps à la barrette et rêvent de sexe cru Dur de se livrer quand on ne sait pas qui on est Difficile de prendre le temps quand on ne sait que papillonner Le regard des autres, intransigeant reflet Qui fait désordre quand tu sais qu’il ne t’a pas kiffé Pour ça tu ferais tous les efforts, des heures de sport Placerais tous tes espoirs dans l’aspect de ton corps Juste pour être dans la norme, faire partie du décor Est-ce que ça te semble énorme qu’on t’oublie derrière tes formes T’effacer, c’est ce que notre système s’efforce à faire A grand renfort de clichés et de panneaux publicitaires Réveilles toi l’ami, je ne sais pas fais quelque chose Pinces toi, écoutes moi, cries, vas-y, dis moi pour quoi tu vis Réagis avant que tu sois ton propre ennemi Ce n’est pas quand tu te seras détruit que tu trouveras qui te l’a mis Tous des liens pour survivre Tous des liens pour se réunir Tous des liens pour se comprendre Tous des liens pour apprendre à vivre ensemble Tous des liens, tous uniques Tous terriens, tous unis De nos jours on parle beaucoup de notre image De champion de la communication et peu de message De ce qu’on doit faire pour conquérir l’audimat A croire qu’on est tous pareil, une armée d’automate Ce que je remarque c’est qu’il est devenu atypique De transmettre d’autres valeurs que la réussite Ce que je trouve grave c’est qu’il n’y ait plus d’esprit critique Et qu’on admire ceux qui savent bien mentir Tout se tiens
4.
Mon voisin Mon voisin vient me voir car les basses le dérangent Il n’entend que ça quand il bosse dans sa chambre Désolé mon gars mais aujourd’hui c’est dimanche Je lui ai expliqué mais il vient de redescendre J’étais en plein effort, rappais un peu trop fort Travaillais mon free et le style de lyrics Calé avec mes potes, fallait que de la sorte Il frappe à la porte genre « police » On s’est regardé mais qu’est-ce qu’il se passe Je vais vers l’entrée sans perdre la face Touche la poignée pour pas qu’il ne casse La porte d’entrée ce n’est pas mon appart Parler fallait, calmer cet homme, Rester poli pas faire de drame Lui expliquer le pourquoi du comment Comment et pourquoi faut que les baffles résonnent Donc gros débat sur le pallier Et théorie sur l’égalité, Remise en cause de la qualité Du type de membrane utilisé Mon voisin vient me voir car les basses le dérangent Il n’entend que ça quand il bosse dans sa chambre Désolé mon gars mais aujourd’hui c’est dimanche Je lui ai expliqué mais il vient de redescendre Je me suis mis au casque sous ses conseils avisés Diminua les 100 watts qui le dérangeaient Demanda silence dans mon assistance Désolé les gars, mais le gars bosse des projets « Ouais ben nous aussi » me dit mon collègue Il renvoie la sauce et secoue la tête Rentre dans une transe que tout le monde accueille Le volume dépote, le matos en pète Tout le monde saute et tous le monde gueule Si tu flippes appelle les flics, si tu flippes appelle les flics Si tu flippes appelle les flics, si tu flippes appelle les flics Si tu flippes appelle les flics, si tu flippes appelle les flics Si t’es flic… Ah, t'es flic ??? Flûte Il me brandit sa carte et me met à l’écart Rentre dans l’appart et part dans le tas Arrache le câble, mes potes pètent un câble Stoppe le sauvage avec une clé de bras Mon voisin vient me voir car les basses le dérangent Il n’entend que ça quand il bosse dans sa chambre Désolé mon gars mais aujourd’hui c’est dimanche Je lui ai expliqué mais il vient de redescendre Autour d’un café, on calme le jeu Exprime notre avis pour capter l’enjeu Trouve un compromis qui convient au 2 Autrement dit, on va baisser un peu Son téléphone sonne, il répond, c’est sa meuf Elle veut qu’il remonte car au dessus ça gueule Dans la cage d’escalier on entend crier On entend prier de ne pas frapper Y’a des bruits de chute, des insultes La voisine nous dit que souvent y’a du grabuge Qu’il faudrait qu’on se bouge pour régler l’embrouille Mais la forcément personne n’a de couilles Tout le monde se regarde, on sent la panique On monte à l’étage, voulant agir Et le voisin se barre au moment d’ouvrir Voilà que l’histoire n’a plus rien de comique Mon voisin vient me voir car les basses le dérangent Il n’entend que ça quand il bosse dans sa chambre Mais le même se tait comme l’ensemble de la France Quand il s’agit d’aider ceux qui souffrent de violence Mon voisin est lâche et quoi qu’on en pense C’est pas dur d’agir quand ces cas se présentent Mon voisin vous dirait qu’il voulait que ça change Mais mon voisin n’a su qu’attendre Mon voisin vient me voir car les basses le dérangent Il n’entend que ça quand il bosse dans sa chambre Désolé mon gars mais aujourd’hui c’est dimanche Je lui ai expliqué mais il vient de redescendre Mon voisin vient me voir Mon voisin vient me voir Mon voisin vient me voir Je lui ai expliqué mais il vient de redescendre Mon voisin
5.
Fou Bonheur Ouvert Plus de sensations, plus de sentiments Vivre à l’arrache sans piment Le cœur soigné au pansement Avenir imaginaire dès son lancement Chair de poule lisse, frayeur calculée Professionnalisme adulé, média médiatisé Peuple attisé, peu atterré Plein à tiser et certains à tirer les ficelles Innocent doit tirer boum Ils sont tant à terre et si peu debout Qui d’ici peu se dissipent En bon disciple dans l’hémicycle on a mille cibles Pour nos missiles si on parle d’homicide Mirage… mirage… L’image est floue, l’hommage est faux L’homme sage est Fou ? Ecouter ton cœur, équeuter des haricots Parler de déco Courtiser pour avoir, consommer l’autre Déprimer un soir, exprimer l’autre Rejoindre ceux qu’on aime Cracher dans leur dos, respirer sous l’eau Rembobiner ce fil si précieux, le perdre Fermer les yeux Assister, insister, exister, persister et se figer Réussir pour ne plus jamais ressusciter Susciterait donc du désir Un orgasme Une douleur Du plaisir Quel organe, quelles couleurs Le fort gagne quel Bonheur ? Substituer, tu es ce que tu hais, tuer ce que tu es Chercher ailleurs, chercher son nez Toucher sans peur de dégrader Donner honnêtement, nettement en marge pour nos larges vêtements Se restreindre, étriquer sur nos os s’auto-triquer Critiquer puis critiqu puis criti puis crit puis cri puis cr puis rien Plus de cri, un seul grand crime celui de l’esprit De l’espr de l’esp de l’es… de l’esprit critique Merde putain, grosse pute, enculé de l’anus de l’année Bite au fromage, chatte fermé, sexe fermenté Pourquoi tu attends le couvert ?? Pourquoi tu ne t’es pas Ouvert ? Fou, Bonheur, Ouvert
6.
Je prends le mic Je prends le mic pour y niquer sa mère Sans feinte je mets la musique enceinte en 5 5 Des gars copient les dégâts que je cause Ca fait débat mais tout le monde sait que je dégage autre chose Alors je prends le mic pour rigoler Pour y gueuler des rimes gaulées comme un congolais Pour le fun, que tu chopes le délire sans picoler Sans blague trouve-moi mieux que le rire pour décompresser Je prends le mic pour dire ce que je pense Je lâche mes analyses et ne cherche pas à ce que tu danses La parole c’est l’arme de ceux sans défense Ma parole quand je tire l’alarme c’est dénué de sens Je prends le mic parce qu’ensemble on a une histoire Parce qu’il me semble qu’on exprime de l’espoir Parce qu’il me donne la force qu’il peut recevoir Parce que je suis un homme qui ne pourra le décevoir Prendre le mic dans ma vie c’est comme respirer C’est espérer voir le monde m’inspirer C’est vital, un souffle d’éternité se vit àl Expirez, inspirez Prendre le mic dans ma vie, c’est comme respirer C’est espérer voir le monde m’inspirer C’est vital, un souffle d’éternité se vit àl Inspirez, expirez Je prends le mic pour faire les choses à ma façon Donc 2 secondes mon son se façonne Je lui laisse le temps de s’affirmer Mon petit vient même s’ils paraissent un peu fermés Et là je prends le mic pour y confier mes faiblesses Pour tomber la carapace qui me leste Pour exister à vos yeux parce que oui messieurs mesdames Je ne suis personne quand c’est silencieux Je prends le mic dans tous les sens Je ne prends pas de maille à part celle pour l’essence Je ne suis pas de la night, pro Nike, trop hype, Je suis un mec franc qui fait preuve de décence Je prends le mic pour un jour en vivre Parce que ma musique méritera d’être libre Donc je te le dis cash je prends le mic pour bouffer Parce qu’une bouffée d’oxygène ne pourra m’étouffer Prendre le mic dans ma vie c’est comme respirer C’est espérer voir le monde m’inspirer C’est vital, un souffle d’éternité se vit àl Inspirez, expirez Prendre le mic dans ma vie c’est comme respirer C’est espérer voir le monde m’inspirer C’est vital, un souffle d’éternité se vit àl Expirez, inspirez Je prends le mic pour être ce rebelle Insoumis à ce que pensent les autres de mon zèle Sûr que ça ne sera jamais rose, j’ose Croire que l’homme est capable d’autre chose Je prends le mic et le tchatche machinalement Bien rôdé comme une machine allemande Ca sort tout seul et laisse je lâche ce qu’il demande Et laisse traîner une phase qui dit que la Chine a le monde Je prends le mic parce que je n’ai pas le même miroir Le mien reflète le cœur pas le corps Et dans ses tiroirs j’ai trouvé la vraie richesse Et ses trésors Je prends le mic parce qu’un homme doit le faire Je pense à Coluche comme à Aimé Césaire A AKH, Oxmo ou Jacques Brel pour Ceux qui n’ont que les mots pour convaincre un tambour Je prends le mic
7.
L’inconnue La route est longue, je suis mon chemin, M’accroche à mes rêves et essuie mes chagrins Arpente les monts, descends les flans Emporte le minimum, regarde les environs Découvre des merveilles et en explore les recoins La vue m’émerveille, reflète mes besoins Je voyage par le vent, m’évade dans son son Respire l’horizon m’enivre et nous dansons Prends le large, prends de l’âge, avance en fait Laisse l’ennuie à la case pour vivre la nuit en fête Fais escale dans l’instant, escalade les récifs Cherche le calme dans l’agitation de mes récits Explorateur du temps, photographe de l’animation Je charge mes idées pour la grande expédition Me sépare de mes bagages, fais confiance à mes intuitions Espère que la rive arrive sans poser de question Calcule le grand saut, repère le terrain Prends quelques photos de ce qui me retient J’ai envie de décoller, d’animer les cartes postales Chavirer dans la beauté évoquée par un grain de sable Partir pour renaître, revenir pour se retrouver Regarder par la fenêtre le jour se lever Se laisser bercer par un doux poème Emporté par l’excès d’une belle vie de bohème Je suis les directions, transforme quelques panneaux Caresse le grand frisson, m’attarde sur les travaux Mets le cap vers le soleil, fais la course avec l’épuisement Retarde le sommeil, profite de l’étirement Au bord de la falaise, je jette mes valises Apprends à être à l’aise, aime et réalise Réanime les passions guéris les douleurs Mes yeux sont impatients d’acquérir de nouvelles couleurs Visite l’imaginaire, rencontre des créatures Plonge dans la mer, redécouvre la nature Je vis sans contrainte, heureux de ce qui m’entoure Peut-être à sens contraire mais je m’en branle et deviens sourd Tente de discuter avec le temps qu’il fait Mais on a rien à se dire, rien qui fait kiffer Adieu aux normes que chaque homme se tue à imiter Je m’en vais vers le Nord et tourne sans plus m’arrêter Rigole avec les nuages puis pleure dans leurs bras Transforme le paysage pour laver les drames Je me retourne, vois mon trajet Plein de courbes, des zones ombragées Mais au loin accourt une monture chevauchée Une fau, une cagoule est en train d’arriver Donc je reprends ma course et me jette dans l’inconnue Certain d’arriver à semer cette étrange inconnue
8.
Marijuana Quelques bouffées et le voile triste tombe L’esprit étriqué respire, la défonce monte Pourquoi se défendre, la merde me fait voir des merveilles Saoulé de voir mon père énervé et ma mère qui veille J’ai mis les menottes, j’ai pris le boulet Je l’ai enflammé, je l’ai fait rougir, je me suis cramé, je l’ai bercé Je l’ai embrassé, je l’ai admiré, je l‘ai allumé Je l’ai fait chauffer, je l’ai aspiré, il m’a transporté Il me met en transe, me transmet Un étrange message qui écrase mes songes Etre un ange c’est impossible dans ce monde Chaque dose de THC m’éloigne d’HEC Esclave pour m’évader, je fais escale dans les trous noirs Je cherche ce que je n’ai pas et j’ai peur de ce que je ne sais pas Dans le couloir de la mort j’aurais honte D’avoir fait le con tant d’années pour finir condamné Elle me tient, me maintient debout Elle me tue et m’utilise Elle me mutile, pris entre ses filets, le trip est minuté Inutile de lutter, de filer, de fuguer Car avec minutie elle m’initie a vivre ici Dans une inspiration elle me l’a fait trouver Dans un cauchemar elle a su tant de fois me faire rêver Je sais que j’ai tort mais mec j’étouffe Car j’ai tout fait pour rester fort Mais le sort m’a rendu dépendant Et si je m’en sors man, ça sera au dépend Des dégâts d’une chute, du manque Alors du moment que je suis dessus, je m’en moque Je reprends une taf pour toucher les étoiles Je m’éloigne à grand pas pour me fondre dans la toile Car toi et notre manque d’assertivité Ont rempli mon carquois de flèches de vérité A tous les petits Jean, les Robins sont crucifiés Marianne ma mie dans la Marie-Jeanne Pouvoir au peuple car les riches s’en fichent On veut les fritter donc il nous calme et on effrite Les poumons des moutons sont noirs Donnez-nous de l’espoir Elle me tient, me maintient debout Elle me tue et m’utilise Elle me mutile, pris entre ses filets, le trip est minuté Inutile de lutter, de filer, de fuguer Car avec minutie elle m’initie à vivre ici Dans une inspiration elle me l’a fait trouvée Dans un cauchemar elle a su tant de fois me faire rêver Ce n’est qu’un malaise, un paradoxe Ce n’est que le mal laisse la parole aux docs Ils ont l’antidote, le moule et la matière, fils Sois gentil offre nous ton boul’ et ta matière grise Chut, je psychote dans la psychose Car le shit me rend psycho quand les psy causent Tout ceci n’est que le reflet d’une morosité Si tout était rose y’aurais moins de drogues et de morts au JT On m’a dis le shit t’attire comme le sheitan Et moi je tire mes barres et rigole comme Chita On m’a dis le sbir c’est tchi, t’a la beuh Mais dur labeur de taffer pour ça comme un Conchita… Elle me tient, me maintient debout Elle me tue et m’utilise Elle me mutile, pris entre ses filets, le trip est minuté Inutile de lutter, de filer, de fuguer Car avec minutie elle m’initie à vivre ici Dans une inspiration elle me l’a fait trouvée Dans un cauchemar elle a su tant de fois me faire rêver
9.
Former la ronde Intemporel Hors du temps Dans son élément Temporise le réel dans la création Dans le décor qu’on se crée, On n’est jamais aussi fort qu’en secret Hors contexte, qui d’entre nous peut affirmer Rester brillant et ne pas se satiner ? Quel est le personnage qui là où personne ne nage Arrive à approcher la rive au lieu d’espérer atteindre la plage ? Quel est ce personnage qui, quand chacun perd son âge, Rajeunit de l’expérience, renaît de ses cendres Accompagné, on est sûr de soi mais seul, Seul on est quoi ??? Rien, inutile, inhibé par notre petit pouvoir Qui nous fait croire qu’on maîtrise un destin illusoire Chaque jour le présent se présente et je réponds présent En lui offrant mon dynamisme comme présent Depuis mes 13 ans j’ai très envie de changer le monde Et j’écoute ma raison qui attrape la main d’à coté pour former la ronde Intemporel Hors du temps Dans son élément Temporise le réel dans la création
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InteMPorel Rappeur d’élite, belliqueux, bigleux Big up le Notorious P.I.G Qu’est-ce qu’il se passe quand je fous le bordel Qui est-ce qui se fâche quand je crache ma merde Qu’est-ce qu’il se passe quand je lâche mon texte A part que ça part dans tous les sens et ça, sans complexe Qu’est-ce qui se passe, ça vient de quelle planète Qui est-ce qui se cache derrière InteMPorel Mais c’est qui ce barge qui vient sans cortège FAVO ! Fixe mon blaze dans ta putain de tête Je sais que… on passe notre temps à se check Et à ce jeu, je joue, mais les règles ne sont pas faites Original impossible à raisonner animal Sur instrumental marginal Concentre les rimes et les décentre Donne un peu de ma cote à qui veut me descendre Révolutionne les normes et les règles J’ai pas pris le crome pour être une none dans mes textes FAVO représente tchik tchik paw FAVO représente Prolifik Style FAVO représente Technique de barge FAVO représente tu fixes mon blaze Matte, matte, matte, c’est mathématique Ma thématique mate ceux qui stigmatisent ma zik Mets échec et mate les types qui formatent Ma magie a une technique systématique Accroc aux grosses dates et aux océans de foules Je sais qu’il y a trop de basses qui tabassent tes tambours Mais c’est trop zazz de rester debout jusqu’au bout de la night Pour bouffer le mic et foutre le feu à la paille C’est fou ça défoule voulez-vous les bonnes manières ? Ça vient de Toulouse et du Douze c’est pour tous la bonne bannière Tout le monde la main en l’air, Big up Matière Première Voilà ce qui nous fédère, Matières Premières Qu’est-ce qu’il se passe dans cette drôle de tête Qui est-ce qui déclenche cette grosse fête X3 Qui est-ce qui sait ce qui se passe bordel InteMPorel, c’est une blague ou c’est bien réel ? FAVO plaisante tchik tchik paw FAVO se présente Assertif Style FAVO re-plaisante Technique de barge FAVO représente tu fixes mon blaze Rien à foutre de vos modes de merdes Je suis un excité en pleine crise de nerfs Boum bam boum bam, files ton herbe Qu’on s’explose qu’on s’exporte sur orbite lunaire Je suis un gros blanc binoclard Fais un gros plan j’ai plein de points noirs J’ai rien de stylé, j’ai qu’un stylo Que le 10eme degré pour sortir du lot Alors garde tes jugements pour les étalons Je veux pas de troupeau de juments à mes talons Je veux faire du son, délier les langues Garder mon talent pour changer le monde Ok t’a capté Mais là t’es là pour t’éclater, t’inquiètes, je vais pas te rater Mon taf c’est rapper, rentrer des trucs de taré, arrêter de se caresser Attaquer et décaler pour caler un couplet décalé Qu’est-ce qu’il se passe quand je fous le bordel Qui est-ce qui se fâche quand je crache ma merde Qu’est-ce qu’il se passe quand je lâche mon texte A part que ça part dans tous les sens et ça, sans complexe Qu’es-ce qu’il se passe ça vient de quelle planète Qui es-ce qui se cache derrière InteMPorel Mais c’est qui ce barge qui vient sans cortège FAVO fixes mon blaze dans ta putain de tête
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Demande pas pourquoi Je me sens bien, ouais je me sens bien Donc j’assemble tout ce qui peut nous faire kiffer ensemble Je me sens bien et c’est bien sans rien Que je rassemble tout ce qui fait qu’on se ressemble Me demande pas pourquoi j’ai envie de transmettre de la bonne humeur Pourquoi je ne me prends pas la tête avec mes malheurs Pourquoi le mot aimer, ne fait pas peur Pourquoi je minimise les problèmes et j’écoute mon cœur La vie me fait frissonner à n’importe quelle heure Quand elle cache sous son visage marqué un trait de douceur Elle me rassure quand elle assume ses erreurs Et elle a su me faire prendre conscience de l’ampleur du labeur Parlons-en d’ailleurs, le monde est complexe Y’a rien qui tourne rond à part nous dans nos complexes L’estomac noué et la bouche convexe On ne dit pas bonjour, on ne sourit plus qu’à ceux qu’on vexe Alors ne me demande pas pourquoi je rêve d’autre chose Pourquoi j’aimerais que mes souhaits s’exhaussent Pourquoi je place mes espoirs dans le génie de l’homme Quand je frotte les lampes de chez moi comme un gosse Je me sens bien, ouais je me sens bien Donc j’assemble tout ce qui peut nous faire kiffer ensemble Je me sens bien et c’est bien sans rien Que je rassemble… Connais-tu l’extase, le moment où tu es en phase Avec tout ce qui t’entoure, détaché de ce qui te blaze Ce sentiment intense de pleine puissance Porté sur un flow d’une sorte de jouissance Sais-tu comment s’apprécie une parfaite harmonie Comment elle est nourrie, quel est son appétit T’es-tu déjà servi de tes sens Pour capter la vie dans son essence Je me sens bien… Rien que le dire c’est de l’aphrodisiaque, voilà l’affreux petit diable Qui réchauffe l’ambiance, troque les larmes contre un smile Range les armes et agite le drapeau blanc Fais des grands gestes pour attirer l’attention Moi je canalise mes vices et vise la lune Un avenir dans l’univers voilà où est la lutte Voilà où est la porte de sortie pour moi c’est là où la mort serait amortie Je me sens bien, ouais je me sens bien Donc j’assemble tout ce qui peut nous faire kiffer ensemble Je me sens bien et c’est bien sans rien Que je rassemble tout ce qui fait qu’on se ressemble Me demande pas pourquoi j’ai envie de vivre Me demande pas pourquoi je veux garder le sourire Ca ne se demande pas ces choses là, ça se partage Ca ne se refuse pas parce que c’est trop rare Me demande pas pourquoi je fais ci je fais ça Je prends ce qui s’offre à moi et j’assume mes choix Demain ça sera dément et ne démens pas Faut qu’on se démène t’en qu’on est là pour être de bon rentpa Demande pas, à qui la faute Renvoie pas le tort constamment sur les autres Demandes toi, questionnes toi mon pote Sur ce que tu vois, ce que tu veux ce que tu votes Etre heureux, c’est pas une chance c’est un état d’esprit C’est à chacun de faire l’effort de voir les choses positives Donc demande pas sauf si t’as fait le tour de la question Et que tu ne cherches pas une réponse mais une solution
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La pré-crise Révolution, à la quête de bonnes résolutions Invitation, à la recherche de solutions. (X2) L’après crise on l’attend on la précise Sur une première page de presse gratuite On nous stresse, on nous laisse comme seul prestige De nous taire et de relancer la machine Donc la matraque qui te trique, tu la prends et tu te tapes, Te frappe c’est le trip, tu te rates t’en prends le triple Et tu traques ceux qui trichent, les attrapent les affiches En fait t’es devenu un vrai connard de capitaliste Cette crise questionne nos choix de société, Dans laquelle, tout le monde ne mange pas a satiété, Imagine que 10% du budget Dans le monde de la publicité endiguerait la pauvreté Une place plus grande à une consommation locale, Choisis ton camp, petit producteur ou multi - nationale, Une attention plus franche aux questions environnementales, Car tout ce béton armé nuit au bien être de notre mental. Tout ça vu d’un point de vu fataliste Me fait dire qu’il n’y a pas d’avenir, pire pas d’autre devenir Moi je vais pas rester la a regarder mon bide Je veux compter les gens « motivé motivé », sur la piste Lève ta main pour la crise si tu veux qu’elle explose Lève ton doigt en l’air si tu veux la parole Lève celui du milieu si tu n’es pas d’accord Et serres le poing bien fort on fait parti du décors C’est une révolution, une révolution à la quête, à la quête de bonnes résolutions Une invitation, une invitation à la recherche, à la recherche de solutions. Pourquoi la notion de progrès Est elle inéluctablement associée à celle de profit, Pardonnez moi de paraître un peu nier, Mais ou est l’évolution si seulement trop peu en profite Je suis perdu j’avoue, pas vous ? je pense que si y’avait pas de jaloux On serais riche de tout et y’aurais plus de tabous Y’aurais plus de gars fou qui jouent et qui font des gaffes de fou Avec les fafs de tous, qui met le monde à genou Et puis la crise de qui ? La crise de quoi ? La crise de l’empire qui nous a rendu dépendant de la fin du mois Mis sous l’emprise de l’argent et de l’égocentrisme Qui nous engraisse jusqu'à la crise de foi Cherchons le positif la où le mal règne, Impossible de nier le fond pervers du système, La primauté donnée a l’argent sur la race humaine, La neutralité fantasque de nos élus et leurs bouchons de cérumen Ceci n’est pas une morale, non Ensemble on peut remonter notre moral, haut, Si l’on ne cautionne pas leurs normes, À nous d’agir à notre échelle pour dessiner un autre monde On veut des réponses et plus de la poudre aux yeux On vient dire ce qu’on pense avant de monter aux cieux Ou avant de s’enterrer espérer être heureux Essayer de s’en tirer tout en respectant les lieux Lève ta main pour la crise si tu veux qu’elle explose Lève ton doigt en l’air si tu veux la parole Lève celui du milieu si tu n’es pas d’accord et serres le poing bien fort si tu fais des efforts C’est une révolution, une révolution à la quête, à la quête de bonnes résolutions Une invitation, une invitation à la recherche, à la recherche de solutions.
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Myspace Hello myspace Je viens faire ma place Salut le net, je viens foutre le feu j’ai besoin d’allumettes. Je suis le mec pas très net, rappeur à lunettes, allumé, mal luné aujourd’hui, pas assez de visites, d’écoutes, d’amis. Pas de virtuel tsunami qui ferait grimper ma boy story. Pas de buzz l’éclair, pas de lumière le buzz m’éclaire et tu trouves ça pas pro le buzz derrière la voix mais voila sur myspace les types stickent, style t’kiffent, un coup de pub et s’tirent, un coup de plus pour sortir, s’dire qu’on a tout donné le pire c’est qu’on lit tous que nos dires, nos commentaires, je voulais dire qu’on m’enterre avec le faux comme moteur. Comme mot d’ordre, d’ordre émotionnel je voulais parler d’amour, je vais vous le faire pour que vous achetiez mes disques, je vais le faire tout nu enfin je vais mettre les mots à poil, avec des cheveux sur la langue, les yeux plus gros que le ventre et du bois sur la jambe. Et pour les masochistes, je frapperai fort, pour les romantiques, je ferai love et pour la Rome antique de l’Hardcore genre partouze pas platonique Hello le net
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Expression anarchique Accroc aux paroles crues, je ne suis pas là pour plaire Me ballade l’œil plein de rêves jusqu’à la crue Déverse un doute près d’une personnalité, Envoûte mes propres démons, travestis les anges en quête d’identité Etre inerte, sans projet, malhonnête si trop fier Cherche la bouffée de chaleur oxygène la montgolfière Dans les airs, l’air de rien, aérien M’aérer l’esprit m’a évité de me retrouver à errer Solidaire et solitaire, caché derrière de solide vers L’espoir n’existe que quand je m’en raconte l’histoire Peut-être mauvais ou seulement honnête On n’est jamais le même, figurant de chaque scène, ignorant Expression anarchique aborde la vie comme un éternel cycle Retourne dans tous les sens c’est le même hic Cherche une limite sur laquelle me fixer, Je voulais juste savoir si quelqu’un était capable de la fixer Instinct décalé je m’efforce de caler les box sombres Dans ma conscience devenu un splendide boxon Je concentre mes efforts à en faire, ça renforce l’égocentrisme de quelques hommes forts souvent homophobes, Etendus sur le fauteuil comme d’énorme phoque Vivent l’enfer et en font leur affaire Si ce n’est pas ça franchement baisser son froc C’est que je comprends tout à l’envers J’enchaîne virage sur dérapage, mirage sur image Type barge sur mec à part, tire une barre ça t’accapare Sans cape cours super héros, On verra qui sera cap de serrer les coudes pour ses idéaux Le CAC croule et qui a bon dos L’Etat et la foule qui l’a voulu j’avoue J’ai pris mon premier crédit un mercredi Pour un crocodile, je pensé pas être responsable De la plus grande crise du libéralisme Dis comme ça, ça m’a fait réfléchir L’avenir faut le subir ou le construire Faut s’unir ou se détruire Faut venir ou devenir Faux, faut le dire, on est conditionné A vivre des étapes, auditionnées Un pour tous, tous pour lui ça devrait fonctionner Les gars comme moi ne sont pas assez forts pour ne pas faire d’effort Ils ne sont pas assez conditionnés pour gober un éphémère bonheur rationné Ils sont rationnels, rassures toi, ils ont compris le ratio entre l’art raté et la rareté Exister pour maîtriser les sorts de messages Partir de l’autre coté de la rime à la nage Suivre le flow, être branché mais à contre courant Pas flancher quand se retrouve à sec tout ton compte-courant Mouiller la chemise pour ne pas paraître, pour être Celui qui a su mettre d’accord la police et les lettres Le style et le stylo, le servant et le maitre Je propose le servant E S T le maitre Et est-ce terrifiant de ne pas être le meilleur partout ? Est-ce très brillant d’étudier la faiblesse et d’en faire un atout ? Tout le monde suit le même parcours et balise Tout le monde a le même ticket gagnant et personne ne réalise Que beaucoup laissent des plumes Pour créer l’illusion Pendant que je trempe les miennes Dans un sang d’encre de déception
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PASSE A COTE Et dire qu’on aurait pu passer à côté Et dire que je peux plus m’en passer, envie de t’embrasser Tous ces moments simples passés à tes côtés Je t’offre ce poème car te dire « Je t’aime » ne serait pas assez L’histoire commence comme un doux remède en hiver La chaleur nous a liés, enivré par tes douces lèvres Il est vrai qu’il me tardait de goûter à l’idée Que mes doutes se lèvent Donc patience, patience J’ai fait assez d’erreurs mais dans ton regard je me suis senti moins seul Ca n’avait pas de sens, pas de sens Je ne comptais plus les heures, impatient de retrouver la beauté et son œuvre Quelques rendez-vous où on s’est découvert La timidité a pris la main de l’assurance qui nous a découverte Affamé, il me tardait de mettre le couvert Et j’ai fondu quand ta bouche s’est ouverte La danse débutait, les corps se rapprochaient Les sentiments discrets, pointaient le bout de leur nez L’avenir s’est dessiné Et les cœurs eux bien décidés répétaient en chœur Boum Boum Et dire qu’on aurait pu passer à côté Et dire que je peux plus m’en passer, envie de t’embrasser Tous ces moments simples passés à tes côtés Je t’offre ce poème car te dire « Je t’aime » ne serait pas assez L’histoire continue et on se dit c’est que le début Y’a le temps, t’emballes pas, tu n’en seras que plus déçue Prendre le recul nécessaire ceci nécessite De ne pas faire marche arrière en tout cas pas tout de suite D’ailleurs avec l’hésitation on a eu de longues discussions Maintenant il faut construire ou maintenant il faut qu’on se tire Mais l’amour et moi on était face à la même question Maintenant puis-je le vivre même si le passé conspire Et la forcément tu arrivais la force aimante réincarnée Et le fort se ment quand il voit l’effort demandé pour te résister Je ne pouvais que céder laisser les torts esseulés décéder, Laisser au sort l’essor que tu m’avais fais déceler Et ce n’est plus flou, ce n’est que plus fou Ce n’est que nous, ce n’est que de l’amour, ce n’est qu’un tout Et c’est là qu’est née la petite flamme Le petit phare dans la nuit, la petite femme de ma vie Et dire qu’on aurait pu passer à côté Et dire que je peux plus m’en passer, envie de t’embrasser Tous ces moments simples passés à tes côtés Je t’offre ce poème car te dire « Je t’aime » ne serait pas assez
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Carrefour du monde Je suis venu te parler de mes origines, te faire part De tous ceux que j’ai mis au régime pour faire ça Je viens de là où on a les os rigides, descendants de la hargne De là où on hérite des récits de la belle France Alors oui je suis paysan, oui je suis d’Aveyron, Oui je suis différent mais j’imaginais déjà la Wii y’a 10 ans Oui la weed nous a fait décoller, y’en a des champs, Même Oui-Oui aurait déconné Je suis pas le chanteur, je suis pas le rappeur dont on a peur Je donne mon avis laisse parler les rameurs dans le navire Laisse la rumeur rimer avec « La rue meurt » Je suis un gars abonné à la bonne humeur qui sait que le bonheur doit trimer Chez moi rien d’extraordinaire, Avec 3 bouts de bois, je faisais exploser mon imaginaire Je voulais être le Magellan de l’univers Découvrir la magie, repousser les frontières On vient des carrefours du monde, là où rien ne se passe Rien à foutre de la mode et de l’excès des grands axes On vient du fin fond de la France, figurants du spectacle De là où la défense est la meilleure attaque Et je t’assure que c’est pas facile de faire style Que t’es cultivé quand tu arrives dans des villes de culs pincés L’ouverture devient ta seule vertu, t’affrontes le précipice Et le vertige tu l’apprécies plus Je viens des espaces verts moi, je viens de l’espace J’ai écouté les bonhommes verts qui venaient de Mars Je me suis gavé de leur vers dès le plus jeune âge Et si t’as pas de repère, je te sors mon mic en billet vert Je m’en vais vers le large et vis mon exode rural Je fais mes exos pour pas rester un zozo du rap Je travaille mon yo-yo, pense aux vieux yéyé Grave mon cahier yeah-yo, ayez L’obligeance de comprendre que chez moi y’a pas de parrains On doit être un peu radin, on parle pas pour rien On part pas pour rien, embrasse papa Fiston reviendra les bras solides pour prévoir demain Carrefour du monde Carrefour du monde On vient des carrefours du monde Et je grimpe attrape chaque track Traque chaque plainte pour pas que le train me rattrape Carrefour du monde Moderne mais modéré je vis Avec comme mot d’ordre la modestie On vient des carrefours du monde, là où rien ne se passe Rien à foutre de la mode et de l’excès des grands axes On vient du fin fond de la France, figurants du spectacle De là où la défense est la meilleure attaque Nous ne sommes pas les maîtres du royaume Nous ne sommes pas ceux qui subissent les normes Nous ne sommes pas là pour mutiler l’ordre Nous ne sommes pas ceux qui utilisent l’autre Nous ne sommes pas les maîtres du royaume Nous ne sommes pas ceux qui subissent les normes Nous ne sommes pas là pour mutiler l’ordre Nous prenons la parole pour changer le monde
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Jusqu’où ça ira ? C’est l’histoire d’un enseignant qui finit la journée en saignant Parce qu’il était au mauvais endroit au mauvais moment Comme beaucoup il faisait grève Il n’est pas allé au boulot tant pis pour la paye Il venait mettre au grand jour la violence Qui gangrène sa classe, il voulait des réponses Il les a trouvées en rentrant chez lui Et a pris un coup de matraque vers 17H30 C’est l’histoire d’un policier polisson, Qui pour être solidaire refusa de faire taire ces gens à l’unisson Son unité ceci dit partit dans le tas Et il se retrouva spectateur de ce triste combat Quelques mois plus tard, c’était eux dans la rue Fatigués d’être ignorés, d’être traités dans l’abus Alarmés maintenant par les soucis d’un peuple Ils firent face à l’armé qui leur fit fermer leur gueule C’est l’histoire d’un militaire bientôt militant Il lui faudra pour ça mettre à terre un manifestant, Le rouer de coups sans trop savoir pourquoi Et se sentir saoulé d’un coup par ce grand n’importe quoi De qui viennent les ordres, d’où vient se désordre Quel camp il supporte, son chef ou ses gosses Il se leva, mis son casque sous le bras Et là l’autre se souleva C’est l’histoire d’un homme politique D’un homme trop poli qui manque un peu d’éthique Qui, grâce au pouvoir, croit pouvoir faire du chantage Et légitimer ses actions avec des pourcentages Il reçoit les syndicats, parle devant les médias Nourrit son troupeau, croit tout gérer dans l’immédiat Mais ce qu’il ne sait pas c’est qu’il y a des témoins Quelques forces mobilisées qui veulent aller plus loin Jusqu’où ça ira, ça ira, ça ira Qu’est-ce qu’il faut qu’il se passe cette fois ?

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Premier album solo de Favo. Jusqu'où ça ira est un recueil de chanson auto-produite avec des textes percutants, ciselés et décalés. Cette production maison est l'assurance d'un bon moment mêlant humour, réflexion et expériences sonores.

credits

released December 9, 2010

FAVO
Riot, M.M, le Z, Dr Bir, Rémi, DJ RO, Injektilo

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Favo Toulouse, France

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