1. |
01 - Sur ta joue
04:21
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SUR TA JOUE
Sur toi je coule, glisse sur ta joue
Si tu n’peux me retenir
que je perle sur ta peau
sache me perdre quand il le faut
ou résiste
Je ne sais pas mentir
je ne peux dissimuler
ce que tu voudrais cacher
mais qui existe
Sur toi je coule, glisse sur ta joue
Je glisse sur ta joue
au gré de tes cils
Je sillonne tes rides
Je souligne tes signaux
Pour le non verbal, je suis synonyme de tristesse
Pourtant je suis celle qui éclate dans la liesse
L’alias des peines et des joies
La discrète chaleur qui ruisselle sur les peaux
pour finir dans un mouchoir
je suis gorgée d’eau et d’espoir
de nouveau ou de départ
dénoué est mon fardeau
devant le miroir
Je suis celle qui perle, celle qui jaillit
Je suis celle qui émerge, quand crie la vie
Je suis celle qu’on laisse aux disparus
je suis celle qu’t’enlève et qu’on ne verra plus
Sur toi je coule, glisse sur ta joue
Lovée au creux des yeux
j’éponge les émotions
me gorge de passion
et tombe
je ne suis pas malheureuse
je déborde de bonheur
au point que mon cœur
n’attende
pas de battre tambour battant
les rires en éclatant
éclaboussent
quelques gouttes
Sur toi je coule, glisse sur ta joue
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2. |
02 - Le son est bon
04:04
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Le son est bon
qu’est-ce qu’on s’en fout
du reste X4
qu’est-ce qu’on s’en fout
nous c’est l’avenir
le devant de la roue
c’est le temps qui tourne
c’est la route, nous
tout qui s'enchaîne,
les joies, les peines
tout c’qui sent cheum pour nous
on s’en défait
le son est bon
qu’est-ce qu’on s’en fout
d’la mort,
nous on a tort si on n'est pas nous
épanouis
Le son est bon
qu’est-ce qu’on s’en fout
du reste X2
Pont
le son est bon
et c’est tout
nous
le son est bon et c’est tout simple
le son est bon
et c’est tout doux
le son est bon et c’est tout
Le son est bon
qu’est-ce qu’on s’en fout
du reste X4
Le son est bon
qu’est-ce qu’on s’en fout
on est jeune tant qu’on le veut
mais quand on est vieux on jeune
Le son est bon
qu’est-ce qu’on s’en fout
nous c’est l’instant
nous nous
dénoue le nœud avant qu’le tabouret ne...
qu’est-ce qu’on s’en fout
de s’qu’on raconte
on n'a pas honte d’être nous
à chaque rencontre
le son est bon
qu’est-ce qu’on s’en fout
Laissons les ombres
le son est bon
qu’est-ce qu’on s’en fout
le son est bon
et c’est tout
nous
le son est bon et c’est tout simple
le son est bon
et c’est tout
nous
le son est bon et c’est tout
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3. |
03 - Libre
03:43
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L’air de rien je suis libre
libre comme l’air
LIBRE
L’air de rien je suis libre
libre comme l’air
LIBRE
Libre un friandise effrayante,
une vibes fuyante
On peut la perdre et la reconquérir
liberté de faire, liberté de dire
Liberté, liberté, toi l’insaisissable
comment te capturer dans la durée
tu files entre les doigts, t’effrites en grains de sable
ériges des mirages sur un tapis doré, tant pis,
Moi, je te cours après jours après jours
au courage je te trouverais
j’m’échapperais des prisons de l’esprit qui t’ont éloigné
Ces sécurités futiles dans lesquelles on se complait
ses cachettes inutiles qu’on s'crée pour s’rassurer
et dans l’inconnue ma belle, berces les rêves et les règles
reste, celle qu’on appelle quand on est perdu
celle qu’on a peur de perdre à peine eue
liberté, toi seule, peut habiller nos mises à nu
L’air de rien je suis libre
libre comme l’air
LIBRE
L’air de rien je suis libre
libre comme l’air
LIBRE
Palalala
Rien n’habille la liberté
aucune promesse
un sein à l’air elle s’est invitée
elle s’déverse
incarnée en vérité
elle perse ceux qui la contienne
crions qu’elle tienne
libre des détours, libre de l’esquive
libre des toujours déguisés en chaines
libre de décider des si dessinés pour
faire du quotidien un truc moins lourd
L’air de rien je suis libre
libre comme l’air
LIBRE
L’air de rien je suis libre
libre comme l’air
LIBRE
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4. |
04 - Mouvement
04:04
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En mouvement tout le temps
soulevant la poussière sous le vent
comment adoucir doucement
ce qui nous fait souffrir
J’déplace d’abord les lignes
J’dépasse souvent les bornes
J’aborde tout chang’ment d’vie
comme une occasion en or
En mouvement l’esprit libre
étriqué dans du confort
Aspire à vivre ailleurs en passant l’aspirateur
Souvent le regard vide
Sous le vent il vibre encore
constatation de mouvements
devant des polaroids
Constellation d’anciens trajets
voyage dans les pensées
départ retour aller
ce qui nous fait courir
En mouvement tout le temps
soulevant la poussière sous le vent
comment adoucir doucement
ce qui nous fait souffrir
Sable mouvant m’empêche de mouver
J’viens de loin, j’sais pas d’où
mais j’sais que bouge, j’ai le gout pour
voir plus loin que le bout d’mon nez
J’suis pas douée pour trouver mais je joue
j’découvre
Chaque cœur dans le regard
chaque homme, chaque femme par pur hasard,
laisse planer le doute sur les apparences
un rien courbe la balance
En mouvement tout le temps
soulevant la poussière sous le vent
comment adoucir doucement
ce qui nous fait souffrir
l’est est l’ouest quand je tourne sur moi-même
la tête dans le ciel et les bras qui l'appellent
la carafe pleine
déborde de souvenirs t’as tort de rajouter des bords
Je voudrais vibrer caresser tout le temps l'essentiel
Je voudrais me sentir éternel sans ciel
j’voudrais juste la paix dans le monde et pas un leurre
Je voudrais qu'elle ne soit pas déguisée pour vendre des burger
rêve les yeux, lève bras,
laisse la laisse et enlace tes vieux,
baisse la garde et écoute les gamins
leurs gammes et leurs mélodies de voix à l’instinct
nos mouvements se répercutent
chaque bougie se souffle pour un nouveau futur
défi du temps le mouvement
est notre nature, nous venons !
En mouvement tout le temps
soulevant la poussière sous le vent
comment adoucir doucement
ce qui nous fait souffrir
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5. |
05 - Dernière cigarette
03:48
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Vivre mes rêves c’est ce que je fais
j’vais voir des félés leur voler dans les ailes
j’me couche chaque soir fier de mes faits et gestes
je dors éveillé, j’adore m’éveiller
à tort j’ai veillé au lieu de vivre l’éveil
du jour, le soleil sortant de son sommeil
encore je serais celle qui regrette
d’avoir fumé sa dernière cigarette
J'ai appris à faire tomber les masques,
Percer le mystère au travers d'une rétine à en ressentir le trac,
En dépit de nos actes, on nous juge à la façade
Tous uniques et singuliers sur cette Terre, on est seulement de passage.
On nous a jeté dans ce bazar.
Un décor coloré, loin des idéaux de Bolloré
La jeunesse ne veut plus voter
Elle ne pense qu'a rôder, qu'a roter des reubz
Filer vers la canopée, éviter les carottes
Kiffons les reufs avant qu'on soit trop cabossés.
On n'est pas bon qu'à bosser,
Je préfère la soie de mes rêves à l'acier de la guerre,
À l'étau de la haine qui lacère nos vies.
On est sans repères, comme adossés au vide,
On veut juste adoucir nos vies.
Ne pas céder aux vices.
On ne veut pas spécialement que les poulets rôtissent,
Mais justesse et justice dans les gros titres.
Ici, on s'égosille
On sait qu'aussi pour effleurer le bonheur
Ça ne se fait pas sans éraflures
Et c'est ce que l'on désire.
Vivre mes rêves c’est ce que je fais
j’vais voir des félés leur voler dans les ailes
j’me couche chaque soir fier de mes faits et gestes
je dors éveillé, j’adore m’éveiller
à tort j’ai veillé au lieu de vivre l’éveil
du jour, le soleil sortant de son sommeil
encore je serais celui qui regrette
d’avoir fumé sa dernière cigarette
nos jeunesses dites désespérées le sont devenues
Elles sont parties motivées cherchant des revenus
elle sont revenues meurtries de rêves déchus
elles se sont relevées des chutes de suite
Nous dans tout ça, on a fait des rêves des réalités
des objectifs relevés, des bonnes techniques révélées
élevés par les éléments on a élaboré des laboratoires de poème
on a relevé les manches, on a fait la belle
on s’est fait la belle, prod du dimanche, le pêle-mêle de mots démêlés
appelle les mômes, résonne dans les hommes et les femmes
s'élever, s'épanouir, partager
c’est c’qu’on propose comme pensement à nos plaies
Il me plait de parler d’amour juste pour le provoquer
de convoquer les fleurs ne sachant pas ce que vont voter les peurs
de prendre la parole et d’venir raviver
le foyer de l’espoir oui je sais qu’on va y arriver
Il me plait de parler d’amour juste pour le provoquer
de convoquer des fleurs ne sachant pas ce que vont voter les peurs
de prendre la parole et d’venir raviver
le foyer de l’espoir
Vivre mes rêves c’est ce que je fais
j’vais voir des félés leur voler dans les ailes
j’me couche chaque soir fier de mes faits et gestes
je dors éveillé, j’adore m’éveiller
à tort j’ai veillé au lieu de vivre l’éveil
du jour, le soleil sortant de son sommeil
encore je serais celle qui regrette
d’avoir fumé sa dernière cigarette
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6. |
06 - Nouveau Souffle
03:34
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Suspendue à la pendule
elle se balance
la grosse minute pesante
qui fait place à la suivante
elle se pavane entre les demis et les moins le quart
elle se déplace en rotation car
dans le cadran elle tourne en rond
cette ignare
témoignage de l’espoir qu’elle nous compte
la voleuse sans recul avance
nouveau souffle
pour redresser le regard
nouveau souffle
pour affronter le miroir
nouveau souffle s’insuffle
XX souffle
Et les poids pèsent chacun de leur coté
remonter le temps ne les a jamais allégés
pendant, dans le corps d’une belle dame
ils donnent la cadence les 60 battements
font de leur chute une apesanteur apaisante
le temps d’un temps le temps n’est plus qu’une éternité rassurante
mais l’heure pèse et passe les crans
course circulaire qui nous compte les ans
les uns les autre cumulés on a du temps alors, créons
nouveau souffle s’insuffle
XX souffle
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Favo Toulouse, France
JE TE SECOUE LA TETE
JE LA FAIS REFLECHIR
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